Un petit rappel sur ce qu’est le fantastique pour mieux comprendre le formidable travail effectué par nos participants. Le fantastique se caractérise par l’intrusion du surnaturel dans un récit réaliste. Il se distingue du merveilleux par l’hésitation qu’il produit entre surnaturel et naturel. Mais ce n’est pas tout, il perturbe aussi lecteurs et personnages entre ce qui est possible et impossible voire logique et illogique.

Le merveilleux, quant à lui, montre un surnaturel qui parait normal, banal, complètement accepté. Ainsi, dans un monde où la magie existe et est acceptée, nous sommes dans le merveilleux. Cependant, nous sommes dans le fantastique lorsque les magiciens doivent cacher leurs pouvoirs aux autres. Le fantastique peut être utilisé dans de nombreux genres tels que le policier, la science-fiction, l’horreur, les contes, les romances, les aventures et le merveilleux lui-même.

C’est ce qui rend le fantastique si apprécié et si présent dans notre culture, tout part d’évènements qui nous paraissent possibles… Puis arrive quelque chose, ou quelqu’un qui rend tout ce que l’on connaissait étrange voire vide de sens. Pierre Teilhard de Chardin le décrivait ainsi :

 « Seul le fantastique a des chances d’être vrai. »

Le héros a presque systématiquement une réaction de rejet, de peur face aux événements surnaturels qui surviennent autour de lui. Le fantastique est très souvent lié à une atmosphère particulière due à la rencontre de l’impossible. La peur est souvent présente dans le fantastique, aussi bien pour les personnages, que pour le lecteur. Néanmoins, elle n’est pas obligatoirement présente.